Mutuelles générales de prévoyance pour les fonctionnaires d’état

Mutuelles

Publié le : 15 juin 20215 mins de lecture

Comme leurs homologues du secteur privé, une partie des dépenses de santé des fonctionnaires n’est pas prise en charge par la Sécurité social. Par conséquent, ils sont obligés de souscrire à une complémentaire santé. Gros plan donc sur les mutuelles générales de prévoyance destinées aux agents de la fonction publique.   

Une souscription facultative mais indispensable

Aujourd’hui, les agents de l’État doivent savoir que la Sécurité sociale se désengage progressivement de leurs dépenses de santé. Pour être plus précis, cette dernière rembourse une partie des dépenses de santé des fonctionnaires. Et cette prise en charge a tendance à diminuer d’année en année. De nos jours, elle accepte de rembourser environ 70 % des soins et actes, en se basant sur les tarifs de convention fixés par cet organisme lui-même. Pour en savoir davantage, il est conseillé de consulter le site Internet de l’Assurance maladie ou cliquez ici. Il est possible que vous tombiez rarement malade. Toutefois, il est toujours conseillé de souscrire à une mutuelle générale de prévoyance. Prenons simplement le cas du montant des frais qui restent à votre charge si vous êtes hospitalisé. Il est si important que seule la souscription à une telle mutuelle constitue l’unique solution. D’autant qu’il existe différentes situations où cette complémentaire santé s’avère utile pour les agents de l’État.   

Les choix qui s’offrent à vous

En tant qu’agent de la fonction publique, vous avez le choix entre différentes options en ce qui concerne votre complémentaire santé. D’un côté, il y a les mutuelles spécialisées en matière d’assurance prévoyance fonctionnaire. Ce type de complémentaire santé est conçu spécifiquement pour certains métiers. Ce qui offre des garanties plus adaptées et élargies pour les souscripteurs. C’est le cas :

  • de la Mutuelle générale de l’Éducation nationale (MGEN) pour les fonctionnaires de l’éducation nationale,
  • de la Mutuelle des affaires étrangères européennes (MAEE) pour les fonctionnaires expatriés,
  • de la Mutuelle Humanis nationale (MNH) pour les professionnels de la santé et du social,
  • de la Mutuelle générale de l’économie, des finances et de l’industrie (MGEFI) pour les personnels des ministères économiques et financiers,
  • ou encore de la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), de la Mutuelle nationale des fonctionnaires des collectivités territoriales (MNFCT) et d’Intériale pour les agents territoriaux.

Ces mutuelles spécialisées se caractérisent par le reste à charge qui demeure assez faible pour un certain nombre de prestations. Il s’agit notamment des prothèses auditives ou dentaires, de l’optique, etc.  Mais il est également possible d’opter pour une mutuelle prévoyance fonctionnaire généraliste ou classique. Ce genre de contrat offre également une protection adéquate aux fonctionnaires. Et ce, notamment en matière de garantie et de tarif, en particulier pour certains profils d’agents. C’est d’autant plus vrai pour les agents territoriaux. En effet, depuis la publication du décret du 8 novembre 2011, les collectivités territoriales peuvent participer à la protection sociale de leurs agents. Et ce grâce à la souscription d’une assurance santé auprès d’un opérateur privé comme mgas prévoyance.

Comment choisir une mutule générale de prévoyance ?

Le principe d’une mutuelle nationale de prévoyance repose sur la prise en charge du remboursement du ticket modérateur. Pour rappel, il s’agit du montant qui reste à la charge de l’assuré après que la caisse d’Assurance maladie ait procédé à un premier remboursement. Il est important de baser la sélection de la complémentaire santé en fonction des besoins de remboursement de chaque fonctionnaire. Cela concerne aussi bien les soins dentaires que les soins d’optique, l’hospitalisation ou la médecine de ville. D’après une récente étude, les fonctionnaires privilégient en premier lieu la prise en charge à 100 % pour les frais d’hospitalisation et les soins courants. En revanche, en ce qui concerne les soins d’optique, c’est le niveau de prise en charge maximum supérieur à 350 euros qui séduit davantage les agents de l’État.

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